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Baïkal

Spectacle de théâtre, théâtre d’objets, de matière

et de mains nues

Inspiré de Dans les forêts de Sibérie de Sylvain Tesson

Interprétation : Judith GUILLONNEAU et Nicolas DE GELLIS 

Mise en scène : Marie Julie PETERS-DESTERACT et Elise DUCROT

Construction : Marie Julie PETERS-DESTERACT, Judith  GUILLONNEAU et Élise DUCROT 

Création sonore : Nicolas DE GELIS 

Création lumière : à définir

Production : Magali Marcicaud

Le projet de création

Ce projet naît d'une envie de proposer une invitation à ralentir, à prendre le temps, à réfléchir à l'essentiel. Prendre une distance suffisante avec le quotidien, pour voir si nous allons dans la bonne direction ou si nous nous laissons happer par le courant de la société occidentale.

Prendre le temps de laisser l'esprit vagabonder, de contempler les petites choses, d'éloigner son rythme de celui de la technologie pour le rapprocher de celui de la nature. L'envie aussi de dresser l’éloge des grands espaces, de la nature, et de la vie au sens très large du terme : la vie de la Terre qui crée la géologie et la géographie des espaces, la vie des végétaux, la vie des animaux, le cycle de l'eau.

Pour inviter l'homme à se décaler de lui même, lui montrer que la nature est douée d'intelligence, une intelligence et une capacité d'adaptation qui nous dépassent. Le temps et l’espace, reprendre le contrôle sur notre temps et apprécier l'espace qui nous entoure pour mieux questionner son être. Inviter, plus qu’à un voyage, à un cheminement en soi. L’immobilité et le temps suspendu… 

Inspiré librement du livre de Sylvain Tesson, Dans les forets de Sibérie

18 février “ Je voulais régler un vieux contentieux avec le temps. J'avais trouvé dans la marche à pied matière à le ralentir. L'alchimie du voyage épaississait les secondes. Celles passées sur la route filaient moins vite que les autres. La frénésie s'empara de moi, il me fallait des horizons nouveaux. [...] Mes voyages commençaient comme des fuites et se finissaient en course poursuite contre les heures. Il y a deux ans, par hasard, j'ai eu l'occasion de demeurer 3 jours dans une cabane de bois, sur les bords du Baïkal. Un garde-chasse, Anton, m'avait accueilli dans la minuscule isba qu'il occupait sur la rive orientale du lac. Il portait des lunettes hypermétropes et ses yeux grossis lui donnaient un air de batracien joyeux. [...] Nous ne parlions presque pas, lisions beaucoup - Huysmans pour moi, Hemingway, qu'il prononçait Rhémingvaïe, pour lui. Il avalait des litres de thé, je partais marcher dans les bois. [...] De temps en temps, il jetait une bûche dans le poêle puis la journée tirée, il sortait l'échiquier. On buvait des petits coups d'une vodka de Krasnoïarsk et on poussait les pions. J'avais toujours les blancs, je perdais souvent. Ces journées interminables passèrent vite. Je songeais en quittant mon ami : « voilà la vie qu'il me faut. » [...]

Vivre en cabane

j’aimerais, avec mon équipe, faire l’expérience de l’immobilité, du temps suspendu, dans un grand espace, loin de la civilisation. Sur les rives d’un grand lac.

Ce voyage pour s'imprégner, se questionner, écrire, capter des sons ou des images. Mon souhait est de mêler à l’écriture de Tesson, la mienne et celle de mon équipe. Peut être aussi celles de vieilles légendes, de scientifiques, de locaux sur cette immense étendue d’eau et de vie.

Note de mise en scène

j’imagine sur scène une comédienne-marionnettiste accompagnée d'un musicien électronique.

Une scénographie très épurée qui pourrait représenter la table de Sylvain Tesson dans sa cabane.

Une table avec du papier, des crayons, un verre, une bouteille remplie d’un liquide translucide (pouvant représenter de l'eau ou de la vodka), de la farine pour les repas. Grâce au théâtre de mains nues, d'objets et de matière, pouvoir évoquer avec ces quelques éléments tantôt l'intérieur de la cabane, tantôt l'immense nature qui l'entoure.

Le calendrier de production

La compagnie tient à confronter son travail au public à chacune de ses résidences 2022/2023 Hiver (nov-mars) :

- 6 semaines de résidence écriture/exploration sur les bords d’un lac gelé Ecriture, imprégnation, réflexion sur le propos du spectacle, captation audio.

- 1 semaine de résidence d’écriture Avec regard extérieur dans le domaine du conte (encore à définir) : premier travail d’écriture à partir des textes écrits pendant la résidence voyage Printemps

- 1 semaine de construction Construction prototype 1 de la scénographie et élément de décor

- 2 semaines d’exploration plateau Exploration des possibilités des différents éléments sur scène (jeu, matière, son et lumière) Recherche et création de première séquence

- 1 semaine de construction Construction prototype 2 de la scénographie et élément de décor 2023/2024

- Automne : 1 semaine de résidence d’écriture Avec regard extérieur : finalisation du texte 1 semaine de création Finalisation de la structure du spectacle

- 1 semaine de construction Finalisation de la scénographie et élément de décor 1 semaine de création Précision du jeu et de la manipulation

- 1 semaine de création

- Création Première représentation entre nov 23 et janv 24

Soutiens et partenaire

Pour la création de ce spectacle, le parcours de résidence est soutenu par :

• L'OARA, 

 

et bénéficie de l'aide de plusieurs partenaires : 

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